Viseur polaire


  Viseur polaire    Méthode de King    Méthode de Bigourdan    Méthode des drifts 

 

De nos jours la plupart des montures équatoriales dispose soit en standard soit en option du viseur polaire.

Ce viseur polaire est une petite lunette qui a pour but d'orienter l'axe d'ascension droite de la monture équatoriale vers le pôle céleste. Pour y parvenir, des indications sont gravées sur le réticule du viseur polaire, ceeles-ci reproduisent généralement la configuration de constellation ou étoiles très spécifiques qui permettent après orientation correcte   d'obtenir une mise en station approximative qui peut dans certains cas suffire pour pratiquer l'imagerie à longue pose,   en ayant recours cependant qusi systématiqueement à l'autoguidage.

A titre d'exemple, voici à quoi ressemble le réticule du viseur polaire commercialisé pour les montures LOSMANDY :

On remarque de suite que figurent les tracés de certaines constellations célèbres, de même Polaris est bien l'étoile polaire de l'hémisphère Nord.

En fait, 3 constellations sont représentées : La Grande Ourse (la fameuse casserole), le W déformé de Cassiopée et la croix déformée de la Croix du Sud.

Cette dernière constellation est utilisée pour un alignement polaire dans l'hémisphère Sud. Ainsi les indications en pointillés concernent elles l'hémisphère Sud et celle en traits pleins l'hémisphère Nord. Alpha Eridan est aussi connue sous le nom d'Achernar.

Pour procéder à la mise en station dans l'hémisphère Nord, on   fait donc glisser la projection de l'étoile polaire entre les tirets et au bout de la flèche indiquant " POLARIS" , en   même temps on doit faire coincider une deuxième étoile en la plaçant entre les tirets où " Second Star" est indiqué.

Les différents traits indiqués correspondent aux positions requisent pour cette seconde étoile en 2005, 2010, 2020 et 2030.

Dès lors que ceci sera fait, la monture sera  alignée ave une précision de quelques minutes d'arc par rapport au pôle, 2 minutes d'arc peuvent être atteintes, mais on est généralement proche de 5 minutes d'arc d'écart. c'est amplement suffisant pour de l'observation visuelle, pour de l'imagerie du ciel profond c'est trop juste, même avec l'autoguidage enclenché, le risque de filé d'étoiles est important. Il faudra alors opter pour une méthode plus précise comme les méthodes de Bigourdan, de King ou des drifts.


 

 

 


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